Jésus fait son entrée triomphale à Jérusalem. La foule l'acclame Fils de David et Messie!
Et voilà, qu'en Marc 11, nous lisons : « Jésus se rendit au Temple et y observa attentivement tout ce qui s'y passait. Ensuite, comme il se faisait déjà tard, il quitta la ville avec les Douze pour se rendre à Béthanie. »
Le lendemain, en route vers Jérusalem, il maudit un figuier en feuilles, et se rend ensuite au temple, pour le balayer et le nettoyer.
Puis, s'adressant à tous, il les enseigna en disant: « N'est-il pas écrit: "On appellera ma maison une maison de prière pour tous les peuples"? Mais vous, vous en avez fait "un repaire de brigands". »Le jour d'après, Jésus et ses disciples passent de nouveau par le figuier, qui est fané, mort.
C'est alors que Jésus offre cet enseignement sur la prière :
Ayez foi en Dieu. Vraiment, je vous l'assure, si quelqu'un dit à cette colline: «Soulève-toi de là et jette-toi dans la mer», sans douter dans son cœur, mais en croyant que ce qu'il dit va se réaliser, la chose s'accomplira pour lui. C'est pourquoi je vous le déclare: tout ce que vous demandez dans vos prières, croyez que vous l'avez reçu et cela vous sera accordé. Quand vous priez, si vous avez quoi que ce soit contre quelqu'un, pardonnez-lui, pour que votre Père céleste vous pardonne, lui aussi, vos fautes.Le ministère de Jésus tire à sa fin. Pendant trois ans, il a plaidé avec son peuple, en l'invitant à le suivre et à croire en lui. En ces derniers jours avant sa mort, Jésus est en train de prophétiser le jugement et la destruction :
Mais il proclame aussi l'importance de pardonner à tous. Comment les deux peuvent-ils aller de pair?
Comment Jésus peut-il juger le peuple et prononcer sa destruction, tout en affirmant que nous devons pardonner à tous?
Nous trouvons la réponse à la croix... Lorsque Jésus prend sur lui la punition de toutes nos offenses, en s'écriant : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font! » (Luc 22.34)
Jésus nous a pardonné. Il a prit sur lui la punition que toutes nos fautes nous méritaient.
Mais un jugement subsiste... pour tous ceux qui rejettent la seule source possible de salut.
C'est en pleurant que Jésus a prononcé le jugement de Jérusalem, et c'est en pleurant qu'il prononce le jugement sur chaque personne qui refuse son pardon...
Le pardon est offert à tous, librement. Mais la réconciliation n'est possible qu'avec ceux qui accueillent ce pardon.
Comment tout cela s'applique-t-il à moi?
Jésus a été honnête avec son peuple. Il leur a dit ce qu'ils faisaient de mal, et les a averti des conséquences de leur refus du Messie. Mais il a aussi pris sur lui le poids de toutes leurs offenses, exprimant ainsi son amour et sa grâce.
Pour que les autres sachent que je leur ai pardonné, je dois leur parler de l'offense dans le but de leur offrir la réconciliation. Je dois le faire en personne, honnêtement, pleinement, comme Jésus l'a fait.
En ce jour 18 de ce parcours, je réfléchis à cette question : « Ai-je réellement pardonné à tous ceux qui m'ont offensé en allant vers eux pour leur en parler et me réconcilier avec eux, ou ai-je plutôt choisi d'éviter le conflit en évitant les personnes qui m'ont blessé? »
Vivre dans la présence de Dieu, c'est rechercher la vraie réconciliation...
Amen!
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