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mardi 27 novembre 2012

Le regret


Hier, j'ai parlé à quelqu'un qui exprimait son désarroi du fait qu'il venait de faire quelque chose qu'il regrettait amèrement, quelque chose qui pourrait affecter son avenir.

Cela nous arrive à tous, n'est-ce pas? De regretter d'avoir fait quelque chose de mal?  N'avons-nous pas tous vécu des moments que nous aimerions bien effacer de notre passé? N'avons-nous pas tous dit, à un moment ou l'autre : « Mais pourquoi ai-je fais une chose pareille? »

Parfois, la personne la plus difficile à pardonner, c'est soi-même.
Parfois, se décevoir soi-même, c'est pire que tout.

Comment retrouver la joie et la paix quand on a fait quelque chose qu'on regrette amèrement?

Dans l'histoire de la passion de Jésus, nous voyons deux réponses différentes au regret : celle de Pierre et celle de Judas.

Judas, coupable d'avoir trahi Jésus, c'est puni lui-même. Il est devenu son propre bourreau, son propre juge. Et il est mort.

Pierre, coupable d'avoir renié son Seigneur, c'est remis entre les mains de Dieu. Il a laissé Dieu le juger, et il a découvert que Dieu pardonne tout et peut tout restaurer! Fort de cette grâce, Pierre a joué un rôle capital dans la naissance et l'expansion de l'Église; il est devenu un modèle de la foi.

Judas a goûté la mort parce qu'il s'est jugé soi-même; Pierre a goûté à la vie parce qu'il a accueilli la grâce de Dieu.

Chaque fois que nous faisons quelque chose que nous regrettons, nous avons un choix à faire : nous punir nous-mêmes, ou accueillir la grâce de Dieu.

Nous pouvons faire comme Judas, ou nous pouvons faire comme Pierre. 

Mais j'estime que nous serons beaucoup plus heureux si nous faisons comme Pierre, en accueillant le pardon et la restauration que Jésus nous offre si librement...

Pour découvrir ensuite ce qu'il peut faire de notre vie, malgré tout.

(Si vous aimeriez mieux comprendre la grâce et le pardon parfaits que Jésus nous offre, je vous invite à lire cette série d'articles, Culpabilité et pardon.)

lundi 26 novembre 2012

Un retour sur quarante jours



Je viens de terminer le parcours dans la prière proposé par LICC, Being Present (Vivre dans la présence de Dieu). Aujourd'hui, je fais le retour sur ce parcours de quarante jours, en notant ce que le Seigneur m'a appris.

Vivre dans la présence de Dieu :

C'est  me mettre à son écoute.

C'est me soumettre à l'éclairage de son Esprit pour qu'il me libère de toutes mes fautes cachées.

C'est me réjouir de tout ce qui est bien, et m'attrister de tout ce qui est mal. 

C'est me décharger sur lui de toute ma souffrance et de tous mes soucis.

C'est apprendre à me protéger de mon adversaire en me fiant à la Vérité.

C'est le célébrer continuellement, de tout mon coeur.

C'est vivre par la grâce.

C'est aimer comme il nous a aimés.

C'est faire silence devant lui, en l'invitant à graver sa loi sur mon coeur.

C'est voir mes valeurs transformées et chercher d'abord son Royaume et sa justice.

C'est vivre dans l'espérance sûre d'une vie éternelle dans sa présence.

C'est passer par toutes les souffrances de cette vie avec lui, forte de sa consolation et de son amour.

C'est accomplir les moindres tâches de la journée par sa puissance, par amour.

C'est vivre selon les rythmes du Berger qui me guide.

C'est me libérer de la crainte en obéissant à Dieu par la foi, peu importe les émotions du moment.

C'est fixer mes yeux sur Jésus, l'auteur et le finisseur de la foi.

C'est désirer vivre une vie sans reproche et inviter Dieu à me transformer.

C'est rechercher la vraie réconciliation.

C'est puiser ma vie continuellement en Christ, comme la branche puise sa vie dans le cep.

C'est vivre sous la protection et la direction d'un Berger fidèle.

C'est soutenir ceux qui sont sans soutien.

C'est lui confier continuellement tous mes besoins... et puis attendre.

C'est lui demander de m'indiquer clairement le rythme à adopter pour la journée.

C'est suivre Jésus comme modèle de la foi... jusqu'à la fin.

C'est vivre dans l'attente finale de la délivrance du mal.

C'est aller vers ceux qui souffrent en leur offrant la consolation que j'ai reçue de Christ.

C'est partir à la découverte de l'être le plus merveilleux possible.

C'est puiser en Dieu la force de lui obéir en tout temps, et surtout lorsque je suis faible.

C'est me reposer de plus en plus en Christ, la seule vraie source de vie.

C'est étendre sa grâce et son amour à tous ceux qui souffrent des effets du péché et du légalisme.

C'est reprendre courage quand l'avenir me fait peur, car rien ne peut me séparer de son amour.

C'est reconnaître qu'absolument tout est un don de sa main.

C'est le louer et me rappeler son oeuvre dans ma vie.

C'est ne plus jamais porter de fardeau tout seul.

C'est aimer tout le monde, sans exception, en puisant en lui cet amour.

C'est jouir de la vie!

C'est trouver ma joie à l'écouter et à lui parler, tout au long de la journée.

C'est vouloir avant tout que le monde entier vienne à connaître notre Père céleste.

C'est partir en mission avec lui, en puisant en lui tout ce qu'il me faut pour accomplir sa volonté.

C'est lui demander, en tout moment : 
« Jésus, que veux-tu que je fasse? »

À chaque jour


Ne vous inquiétez donc pas et ne dites pas:
 «Que mangerons-nous?» ou: «Que boirons-nous? Avec quoi nous habillerons-nous?»

Toutes ces choses, les païens s'en préoccupent sans cesse. 
Mais votre Père, qui est aux cieux, 
sait que vous en avez besoin.

Faites donc du règne de Dieu et de ce qui est juste à ses yeux 
votre préoccupation première, 
et toutes ces choses 
vous seront données en plus.

Ne vous inquiétez pas pour le lendemain;
 le lendemain se souciera de lui-même. 
À chaque jour suffit sa peine.
Matthieu 6.31-34

J'écris cette réflexion au beau milieu de la nuit... 

Une réaction allergique a déclenché une douleur assez intense, et je n'arrive pas à dormir. J'ai donc décidé de passer du temps avec Jésus, à lire et à méditer la dernière réflexion proposée par le parcours de LICC (vivre au présent, dans la présence de Dieu).

Paroles propices, consolatrices... 

Vis au présent, car à chaque jour suffit sa peine. 
Laisse Dieu régner en toi, car il sait ce dont tu as besoin et y pourvoit. 
Préoccupe-toi de ce qui préoccupe Dieu, et non de ce qui préoccupe le païen.

Dieu a toujours pourvu à ce qu'il me fallait... Je n'ai jamais manqué de nourriture, ou de vêtements, ou de boire. Certes, aujourd'hui, j'aurais voulu jouir d'une meilleure santé, mais j'ai tout de même passé une belle journée, en famille, le coeur rempli d'amour et de joie. Et même en ce moment, alors que mes nerfs me crient leur douleur, mon âme connaît une paix profonde.

Dieu a toujours pourvu à ce qu'il me fallait, mais pas toujours à ce que je voulais. 

Ce soir, je me demande s'il ne me protège pas d'allergènes à l'église parce qu'il me veut ailleurs le dimanche matin. Je me demande s'il veut que je visite les malades qui ne peuvent pas se rendre au culte ou s'il veut que je commence une rencontre de prière par t'chat pour toutes les autres personnes qui ne peuvent pas se rendre à l'église le dimanche pour une raison ou une autre.

Ce soir, je me demande comment chercher le royaume de Dieu et sa justice, compte tenu de mes limitations physiques présentes.

Jésus, que veux-tu que je fasse? 


En ce dernier jour de ce parcours, je me rappelle que je suis citoyenne d'un royaume éternel, dirigé par un Roi parfait, qui pourvoit toujours à tout ce qu'il me faut pour accomplir sa volonté sur la terre, et qu'il a un plan personnalisé pour ma vie qui peut parfois me surprendre.

Et l'un des moyens qu'il utilise pour me diriger, c'est ma faiblesse...
Ce soir, je me demande s'il veut utiliser cette faiblesse dont il ne me guérit pas pour le servir d'une nouvelle façon...
Avant aujourd'hui, la question n'avait pas effleuré mon esprit...
Mais voilà que je commence à rêver...
Éveillée, au plein milieu de la nuit...

dimanche 25 novembre 2012

Mon abri



Celui qui s'abrite tout près du Très-Haut
repose en lieu sûr, à l'ombre du Tout-Puissant.
Je dis : «Éternel, tu es mon refuge et ma forteresse,
oui, tu es mon Dieu en qui j'ai confiance.»
Psaume 91.1-2

Le Psaume 91 est le psaume du guerrier qui vit dans une tente et qui se trouve en pleine bataille.

C'est le psaume du protecteur et du défenseur du peuple, du roi qui dirige la charge contre l'ennemi.

Satan a cité ce psaume lorsqu'il a tenté Jésus dans le désert :


car il chargera ses anges
de veiller sur tes chemins,
de te porter sur leurs mains,
de peur que ton pied ne heurte une pierre. 
Psaume 91.11-12


Il voulait inciter Jésus à sauter du haut du temple...

Mais Jésus a répondu :

Tu ne forceras pas la main du Seigneur, ton Dieu (Matthieu 4.7).

Jésus savait qu'il ne s'agissait pas d'une promesse inconditionnelle. Il savait que ce psaume promet la protection de Dieu à ceux qui accomplissent sa volonté, et non la leur ou celle de Satan. 

Ce n'est que si nous demeurons tout près de l'Éternel que nous sommes en sécurité. 
Ce n'est que lorsque nous nous occupons de la mission qu'il nous confie que nous le voyons agir pour nous protéger et nous délivrer.

La vie chrétienne est une vie remplie de tentations, de dangers, et d'aventure. 

Dieu ne nous retire pas du combat : il est là avec nous au sein du combat.

Jésus nous a montré comment vivre ce psaume : il a vécu toute sa vie tout près du Très Haut, en se reposant en lui. Et son Père l'a délivré et l'a honoré en le ressuscitant des morts!

En ce jour 39 de ce parcours, je me rappelle que vivre dans la présence de Dieu, c'est partir en mission avec lui, en puisant en lui tout ce qu'il me faut pour accomplir sa volonté. 

La voie la plus sûre, c'est la voie de l'obéissance... 

samedi 24 novembre 2012

Notre Père


L'Éternel tient ses promesses,
il est plein d'amour dans tout ce qu'il fait.
L'Éternel est le soutien de tous ceux qui tombent,
il relève tous ceux qui fléchissent.
Psaume 145.13-14

Hier, dans notre groupe maison, nous avons passé une petite heure à prier selon les Écritures en nous fondant sur Matthieu 6.7-15, le « Notre Père ». Lorsque nous méditons et prions les Écritures ensemble comme groupe, nous rencontrons Dieu d'une façon intime et transformatrice. Nous apprenons les uns des autres en écoutant les prières de chacun et en partageant dans la prière ce que Dieu est en train de nous dire. Un texte, mais de multiples messages...

Hier, ce texte en Matthieu m'a parlé profondément du privilège inouï que j'ai comme chrétienne. Dieu, le Créateur de l'Univers, m'invite à l'appeler Père. Et quel Père merveilleux il est!

Il est un Père qui tient toujours ses promesses.
Un Père qui est plein d'amour dans tout ce qu'il fait.
Un Père qui nous soutient et nous relève chaque fois que nous tombons.

Un Père qui nous pardonne, nous protège et nous nourrit.

Hier soir, mon coeur souffrait de penser à toutes les personnes que je connais et que j'aime qui ne connaissent pas encore ce Père...

En ce jour 38 de ce parcours, je me rappelle que vivre dans la présence de Dieu, c'est vouloir avant tout que le monde entier vienne à connaître notre Père céleste...

« Notre Père, qui es aux cieux, fais connaître à tous qui tu es... » (Matthieu 6.9, TOB).

vendredi 23 novembre 2012

Heureux!

mon homme heureux

Heureux l'homme 
qui ne marche pas selon les conseils des méchants,
qui ne va pas se tenir sur le chemin des pécheurs,
qui ne s'assied pas en compagnie des moqueurs.

Toute sa joie il la met dans la Loi de l'Éternel
qu'il médite jour et nuit.
Psaume 1.1-2


Hier, je suis sortie prendre le café avec une amie. Au cours de la discussion, elle m'a dit qu'elle découvrait toute la différence qu'il y a entre lire la Bible en hâte pendant quelques minutes, comme si c'était une corvée dont il fallait se débarrasser, et passer de longs moments dans la présence de Dieu en coeur à coeur pour ensuite passer la journée dans l'assurance de son amour et de sa présence  puissante.

C'est si facile de commencer à vivre une religion plutôt que la relation d'amour avec Dieu que Jésus rend possible. 

C'est souvent le cas lorsque cela vient à la lecture de la Bible et à la prière : nous pouvons si facilement le faire par obligation, parce que « tous les chrétiens doivent lire la Bible et prier ». Et cela devient une corvée, alors que Jésus veut que ce soit un temps de rencontre avec notre Père, un temps de dialogue profond et restaurateur, de repos et de joie.

Nous pouvons lire le Psaume 1 en y voyant toutes sortes de règles à suivre, ou nous pouvons le lire en y voyant un privilège indescriptible. 

Tout dépend de notre optique.

Je ne lis pas ma Bible parce qu'un chrétien doit lire sa Bible. Je ne prie pas parce qu'un chrétien doit prier. Sauf lorsque je m'éloigne de Dieu et que je commence à remplacer la relation par une religion.

Lorsque j'ouvre pleinement mon coeur à Dieu et que je l'invite à vivre sa vie en moi, je trouve mon bonheur à méditer sa Parole et à lui parler tout au long de la journée. Sa Parole est sa lettre d'amour, et en la méditant, je me rappelle ce qu'il est, ce qu'il a fait pour moi, ce qu'il peut faire en moi et par moi, et ce qu'il veut faire pour ceux qui m'entourent... et cela me remplit de joie.

En ce jour 37 de ce parcours, je me rappelle que vivre dans la présence de Dieu, c'est trouver ma joie à l'écouter et à lui parler, tout au long de la journée.

jeudi 22 novembre 2012

Jouir de la vie!


Si l'Eternel ne bâtit la maison,
 en vain les bâtisseurs travaillent. 
Si l'Eternel ne garde pas la ville, 
en vain la sentinelle veille. 
Oui, il est vain de vous lever très tôt 
et de vous coucher tard, 
et de vous donner tant de peine 
pour gagner votre pain. 
Car Dieu en donne autant 
à ceux qui lui sont chers 
pendant qu'ils dorment. 
Psaume 127.1-2

Ce psaume m'intrigue.

Il semble indiquer que les bourreaux de travail existaient autant à l'époque biblique qu'aujourd'hui. 

J'aime ce psaume, parce qu'il nous invite à nous reposer en Dieu et à jouir de la vie!

Les versets 3-5 du psaume parlent de la bénédiction divine que sont les enfants.

Dieu nous donne le travail; il nous donne notre pain quotidien; il nous donne notre famille. 

Tout est un don de sa main.

Lorsque nous vivons pour lui et que nous nous fions à sa provision, nous pouvons vivre une vie saine et équilibrée. Mais lorsque nous essayons de contrôler notre vie, en pensant que tout dépend de nous, nous devenons inquiets, et le travail devient un esclavage.

Nous perdons alors de vue ce qui est vraiment important : la famille.

En ce jour 36 de ce parcours, je me rappelle que vivre dans la présence de Dieu, c'est jouir de la vie!

mercredi 21 novembre 2012

Aimez vos ennemis


Quant à vous tous qui m'écoutez, 
voici ce que je vous dis: 
« Aimez vos ennemis; 
faites du bien à ceux qui vous haïssent; 
appelez la bénédiction divine sur ceux qui vous maudissent; 
priez pour ceux qui vous calomnient. »
Luc 6.27-28

Lire la vie de Jésus, c'est découvrir qu'il ne nous demande jamais de faire quoi que ce soit qu'il ne fait pas lui-même. 

Jésus nous a montré comment aimer nos ennemis... 

Dans Romains 5.10, nous lisons : « Alors que nous étions ses ennemis, Dieu nous a réconciliés avec lui par la mort de son Fils; à plus forte raison, maintenant que nous sommes réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie. » 

Jésus est venu faire la paix avec nous, en prenant sur lui-même la punition que notre révolte nous méritait... Peut-on aimer son ennemi plus que ça?

Jésus nous a montré comment faire le bien à ceux qui nous haïssent... 

Dans Matthieu 5.44-45, nous lisons : « Aimez vos ennemis et priez pour ceux qui vous persécutent. Ainsi vous vous comporterez vraiment comme des enfants de votre Père céleste, car lui, il fait luire son soleil sur les méchants aussi bien que sur les bons, et il accorde sa pluie à ceux qui sont justes comme aux injustes. »

Jésus ne fait pas acception de personnes. Son salut est efficace pour tous ceux qui viennent à lui, peu importe leur passé. L'homme le plus juste a besoin de son salut tout autant que l'homme le plus injuste, et Jésus l'offre à tous, sans exception. Nous l'avons tous haï. Nous avons tous choisi la voie de la révolte. Et il nous a fait du bien...

Jésus nous a montré comment bénir ceux qui nous maudissent...

Son dernier commandement avant de quitter cette terre sert d'illustration frappante de ce principe :
« Mais le Saint-Esprit descendra sur vous: vous recevrez sa puissance et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu'au bout du monde (Actes 1.8). »

Ce sont les habitants de Jérusalem qui l'ont condamné, torturé, crucifié, moqué, dénigré et rejeté. Ils l'ont maudit en le clouant sur une croix. Et voilà que Jésus envoie ses disciples en premier à Jérusalem, pour bénir ceux qui l'ont maudit en annonçant à eux en premier la bonne nouvelle de son pardon.

Jésus nous a montré comment prier pour ceux qui nous calomnient et nous persécutent...

De la croix, en train de subir des calomnies injustes et infâmes, Jésus s'écrie : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font (Luc 23.34)! » 

Et sur cette croix, il se présente comme le sacrifice pour ce péché, comme pour tous les autres péchés du monde.

Tous les commandements de Jésus ont été suivis par Jésus.

Et c'est Jésus en moi qui me rend capable de les suivre à mon tour (Jean 15).

Jésus veut que je devienne de plus en plus comme lui. Il veut que j'apprenne à aimer de son amour toutes les personnes que je rencontre sur ma route, en leur faisant du bien et non du tort, en les bénissant et en priant pour eux, peu importe ce qu'ils me font. Et il me donne la capacité de le faire par son Esprit qui m'habite.

En ce jour 35 de ce parcours, je me rappelle que vivre dans la présence de Dieu, c'est aimer tout le monde, sans exception, en puisant en lui cet amour.

Aujourd'hui, qui vais-je aimer? À qui vais-je faire le bien? Qui vais-je bénir? À qui vais-je pardonner?

Seigneur Jésus, fais que la réponse à cette question soit : « À tous, sans exception. »

mardi 20 novembre 2012

Lorsque les soucis se multiplient


Réjouissez-vous en tout temps 
de tout ce que le Seigneur est pour vous. 

Oui, je le répète, soyez dans la joie.

Faites-vous connaître 
par votre amabilité 
envers tous les hommes.

Le Seigneur est proche.

Ne vous mettez en souci pour rien, 
mais, en toute chose, 
exposez vos besoins à Dieu. 

Adressez-lui vos prières et vos requêtes, 
en lui disant aussi votre reconnaissance. 

Alors la paix de Dieu, 
qui surpasse tout ce qu'on peut concevoir, 
gardera votre cœur et votre pensée 
sous la protection de Jésus-Christ. 

Philippiens 4.4-7

Qui d'entre nous n'a jamais connu de souci? 
Qui d'entre nous ne s'inquiète pas du lendemain? 
Qui d'entre nous n'est jamais dans le besoin?

Que faire lorsque les soucis se multiplient?

Un des effets les plus néfastes de la chute est qu'elle a introduit la crainte et les soucis dans le monde.

Un des effets les plus néfastes du péché est qu'il met une séparation entre nous et Dieu, de sorte que nous perdons de vue sa provision parfaite, sa bonté, sa puissance, sa sagesse et son amour.

Mais Jésus vient changer tout ça!

Il vient nous réconcilier avec son Père, qui devient ainsi notre Père -- un Père qui nous invite à lui parler  librement de tous nos soucis, de tous nos besoins, de toutes nos craintes, de toutes nos inquiétudes!

En ce jour 34 de ce parcours, je me rappelle que vivre dans la présence de Dieu, c'est ne plus jamais porter de fardeau tout seul. Vivre dans la présence de Dieu, c'est savoir que mon Père est là, qu'il prend un tendre soin de moi et que je peux tout lui confier en sachant que rien, mais vraiment rien, ne pourra jamais me séparer de son amour. 

Et qu'est-ce qui m'aide à lui faire ainsi confiance quand tout semble aller mal? 

La reconnaissance --- le rappel de tout ce que Jésus est pour moi, de tout ce qu'il a fait pour moi et de tout ce qu'il fera pour moi, par moi et en moi.

Plus je remplis mes pensées de Christ, plus mon coeur se remplit de confiance, et plus il m'est facile de lui remettre mes moindres soucis. 

Ce matin, je prends le temps de lui parler de tout ce que j'ai sur le coeur... en le remerciant pour tout.

lundi 19 novembre 2012

Je me souviens


Louez tous l'Éternel!
Célébrez l'Eternel car il est bon, 
car son amour dure à toujours,
Psaume 106.1

Notre histoire à tous est parsemé de moments de victoire et de moments d'échecs, de joies et de peines, de souffrances et de délivrances. Nous avons tous connus des moments de joie profonde et de tristesse aigüe.

Dans le psaume 106, le psalmiste revoit en mémoire l'histoire de son peuple, autant les moments les plus excitants que les moments les plus humiliants.

Ce matin, en ce jour 33 de ce parcours, j'écris mon psaume 106 à Dieu, un petit rappel de son oeuvre dans ma vie :

Je suis née prématurée, mais de la mort tu m'as préservée.
Dès ma naissance tu m'as entourée d'amour et de bonté.

Tu m'as donnée une mère et un père qui m'ont inculqué tes lois.
Dès ma tendre jeunesse, j'ai entendu parler de tes exploits.

Tu m'as ouvert les yeux pour que je te connaisse.
Ton salut m'a remplie de joie et d'allégresse.

Mes doutes ont servi à approfondir ma foi.
Mes faiblesses m'ont enseigné que la puissance se trouve en toi.

J'étais souvent seule, mais cela m'a enseigné la réflexion.
Mes infirmités m'ont appris la compassion.
Dans le deuil, j'ai découvert ta consolation.

Tu m'as donné une famille extraordinaire!

Tu me guides dans les voies que tu as tracées pour moi.
Tu me corriges doucement lorsque je m'éloigne de toi.
Tranquillement je comprends que la vie se trouve en toi,
Mon Sauveur et mon Roi.

dimanche 18 novembre 2012

Incline mon cœur


Veuille incliner mon cœur vers tes enseignements
plutôt que vers mes intérêts!
Détourne mes regards des choses vaines,
et fais-moi vivre dans les voies que tu as tracées!
Psaume 119.33-34

Dieu peut transformer mon coeur. Il peut me donner le désir et la capacité d'accomplir sa volonté (Philippiens 2.13). Il peut détourner mes regards des choses vaines et me faire vivre dans les voies qu'il a tracées pour moi.

Du début jusqu'à la fin, la vie chrétienne se vit par la grâce. C'est Dieu -- le Père, le Fils et le Saint-Esprit-- qui accomplit tout en moi, et pour moi et par moi, à sa gloire!

Je ne peux rien faire sans lui, mais il me rend capable de tout faire.

 Je ne peux pas me délivrer de mon péché... mais Jésus l'a fait. Il est devenu péché pour moi, pour que je deviennes la justice de Dieu en lui (2 Corinthiens 5.21).

Je ne peux pas incliner mon coeur vers ses enseignements, mais il peut transformer mon coeur de pierre en coeur de chair et me rendre obéissante par son Esprit (Ézékiel 36.25-27).

Je ne peux pas suivre les voies qu'il a tracées sans sa direction et sa lumière, cette Parole qui est une lampe continuelle à mes pieds (Psaume 119).

Sans Jésus, je ne peux rien faire (Jean 15). Mais il peut tout faire en moi et par moi et pour moi.

En ce jour 32 de ce parcours, je me rappelle que vivre dans la présence de Dieu, c'est reconnaître que tout est un don de sa main : mon pardon, ma transformation, mon obéissance-- tout est possible grâce à lui.

Ma part est de l'inviter à me transformer pour que je puisse marcher dans l'obéissance par la foi; sa part est de me donner tout ce qu'il me faut pour la vie et l'obéissance.

Jamais je ne cesserai de m'émerveiller de l'amour providentiel de mon Père!

samedi 17 novembre 2012

Courage!

Attends-toi donc à l'Eternel!
Sois fort! Affermis ton courage!
Oui, attends-toi à l'Eternel!
Psaume 27.14

Lire les Psaumes, c'est entrer dans un monde rempli de périls de tous genres : la guerre, les calomnies, la maladie, l'abandon, la tristesse, l'angoisse, le regret... nous trouvons tout cela et plus encore dans ces prières écrites dans le feu de l'action.

Dans le Psaume 27, le psalmiste crie à Dieu au sein de la détresse, pour se rappeler l'amour et la puissance de son Sauveur alors que son coeur se trouve rempli de crainte. Il regarde bien au-delà des circonstances présentes pour se reposer dans les promesses de son Dieu.

La vie n'est pas toujours facile. L'avenir peut parfois nous faire peur. Mais en toutes circonstances, nous pouvons exprimer à Dieu notre détresse, en sachant que l'Éternel est pour nous et non contre nous, et que nous pouvons avoir « l'assurance de voir son amour dans le pays des vivants » (Psaume 27.13).

En ce jour 31 de ce parcours, je me rappelle que vivre dans la présence de Dieu, c'est reprendre courage  en tournant mes yeux vers lui lorsque l'avenir me fait peur, dans l'assurance que rien ne peut jamais me séparer de son amour (Romains 8).

vendredi 16 novembre 2012

La vie et la mort

Tu m'as fait ce que je suis,
et tu m'as tissé dans le ventre de ma mère.
Merci d'avoir fait de moi une créature aussi merveilleuse:
tu fais des merveilles,
et je le reconnais bien.
Psaume 139.13-14

On parle d'avortement cette semaine aux nouvelles. Non, cette histoire ne vient pas du Canada ni des États-Unis, mais de l'Irlande, où tout avortement est interdit. Une jeune femme d'origine indienne est morte parce que les médecins qu'elle avait consultés ont refusé de terminer sa grossesse après sa fausse-couche incomplète, en disant qu'ils devaient attendre que le coeur du bébé ne se fasse plus entendre. Ils savaient que le bébé allait mourir. C'était définitif, et c'est en fait ce qui s'est passé. Mais parce qu'ils ont attendu trop longtemps, elle est morte de septicémie, et le mari a perdu et sa femme et son enfant.

Aucun débat ne vient nous rejoindre plus que le débat concernant l'avortement. Rien ne déchire plus le coeur d'un couple que d'avoir à choisir entre la vie de la mère et la vie de l'enfant. Cette histoire, comme tant d'autres, nous invite à réfléchir à qui devrait prendre cette décision pénible : l'État? les médecins? les parents? 

Cette histoire soulève une autre question d'importance. Les médecins ont dit à ce couple indien que l'Irlande était un pays catholique et qu'ils devaient donc se plier aux dictes de cette religion. 

Devrions-nous imposer nos croyances à ceux qui ne les partagent pas? Ne devrait-il pas exister une séparation entre l'Église et l'État?

Toutes sortes de questions difficiles auxquelles je ne possède pas les réponses...

Cette semaine, j'ai aussi regardé le film October Baby, qui raconte l'histoire d'une jeune femme qui découvre que sa mère biologique avait essayé de l'avorter. 

C'est un film à voir absolument! Il nous invite à considérer la gravité de cet acte, tout en offrant l'amour et la grâce à ceux qui ont avorté leur enfant.




Chaque vie est précieuse aux yeux de Dieu. Il est le Créateur, qui nous a tissé dans le ventre de notre mère. Chacun de nous est une créature merveilleuse, et nous le savons fort bien.

Chaque vie est précieuse aux yeux de Dieu. Mais que faire lorsque la vie de l'une est menacée par la vie de l'autre? C'est un choix horrible à faire, comme nous le montre ce vidéoclip.

Aujourd'hui, je prie pour ce veuf qui a perdu sa femme bien-aimée et son enfant. Drame sur drame! Le pire, c'est que la vie de la femme aurait pu être sauvée, si seulement... si seulement l'esprit de la Loi avait pris le dessus sur la lettre de la Loi.

J'aime beaucoup le film October Baby, car il nous invite à offrir l'amour, la grâce et le soutien à tous ceux qui passent par une telle décision, sans parler d'activisme politique. Toute vie est précieuse... incluant celle de la mère.

En ce jour 30 de ce parcours, je me rappelle que vivre dans la présence de Dieu, c'est étendre sa grâce et son amour à tous ceux qui souffrent des effets du péché et du légalisme.

jeudi 15 novembre 2012

Vrai ou faux?


Tu n'auras chez toi aucun autre Dieu,
tu n'adoreras aucun des dieux étrangers!
Psaume 81.7

Mardi, j'ai lu une réflexion de Tim Keller, The Signs of Political Idolatry.

La réflexion commence comme ci :
Nous savons qu'un objet est devenu une idole lorsque la crainte nous envahit. Lorsque notre vie est centrée sur une idole, nous dépendons d'elle. Si ce faux dieu est menacé d'une façon quelconque, la panique s'installe. 
Nous ne disons pas : « Dommage, c'est difficile ». Nous nous disons plutôt : « Tout est fini! Il n'y a aucun espoir! » 
Dans l'article, Tim Keller analysait la réaction démesurée des chrétiens américains devant les résultats des élections. Mais le principe peut s'étendre bien au-delà de ce domaine.

Dieu ne veut pas que je mette mon espoir en autre chose que lui, parce que toute idole est de loin inférieure à lui et ne peut satisfaire aux aspirations les plus profondes de mon âme. Dieu m'a fait pour lui, et je ne trouve le repos qu'en lui. Les idoles sont néfastes du fait qu'elles me dérobent ma paix et ma joie pour me remplir de crainte et d'appréhension.

Tout ce qui m'empêche de me reposer en Dieu est une idole. 
Tout ce qui m'empêche de vivre à 100 % pour lui est une idole. 

La poursuite d'idoles nous épuise : elle nous laisse fatigués et chargés. C'est en apprenant à faire de Dieu notre seul directeur, notre seule source de vie, notre seule source d'espoir, que nous découvrons que son joug est doux et son fardeau léger, et que sa volonté est bonne, agréable et parfaite (Matthieu 11.27-30; Romains 12.1-4).

En ce jour 29 de ce parcours, je me rappelle que l'idole ne peut m'offrir que la crainte, car toute idole est moins que rien.

Vivre dans la présence de Dieu, c'est me trouver libérée de mes faux appuis et de mes faux espoirs pour me reposer de plus en plus en Christ, la seule vraie source de vie.

mercredi 14 novembre 2012

Ma force, sa grande puissance

Puisez votre force dans le Seigneur et dans sa grande puissance (Éphésiens 6.10).


Je suis faible aujourd'hui... Une réaction allergique m'a laissée épuisée et sans force...

Mais je suis forte aujourd'hui, car le Dieu de l'Univers m'habite.

Dieu me donne toujours tout ce qu'il me faut pour accomplir sa volonté, mais je dois apprendre à puiser ma force dans sa grande puissance.

Comment faire? Comment puiser ma force en lui?

En tenant ferme dans la foi.

C'est le thème de l'épitre aux Éphésiens : vivre selon la puissance de Dieu par la foi.

Je puise ma force dans le Seigneur en me fiant à sa grande puissance en moi. Je puise ma force dans le Seigneur en me revêtant de sa vérité, de sa droiture, de son zèle. Je puise ma force dans le Seigneur en faisant appel à l'Esprit et à la foi. Je puise ma force dans le Seigneur en priant et en croyant aux promesses de sa Parole.

Bref, je puise ma force dans le Seigneur en me voyant telle que je suis vraiment : une enfant de Dieu habitée par Dieu, fortifiée par Dieu, guidée par Dieu, transformée par Dieu, protégée par Dieu et sauvée par Dieu.

Dieu peut faire infiniment au-delà de tout ce que je peux penser ou même imaginer par sa puissance en moi. Je peux toujours accomplir sa volonté... Même si, parfois, mes bras ne peuvent pas soulever une bouilloire de son socle.

Car sa puissance se manifeste le plus clairement dans ma faiblesse (2 Corinthiens 12.9).

En ce jour 28 de ce parcours, je me rappelle que ma faiblesse n'est pas un obstacle à l'obéissance.
Vivre  dans la présence de Dieu, c'est puiser en Dieu la force de lui obéir en tout temps, et surtout, surtout, lorsque je suis faible.

mardi 13 novembre 2012

Dieu


Photo : NASA
«Arrêtez! dit-il, reconnaissez-moi pour Dieu.
Je triomphe des nations, je triomphe sur la terre.»


J'aime beaucoup  l'histoire de Jésus... Voilà presque 40 ans que je la lis sans jamais me dire : « Là, j'ai tout compris! »

Lorsque j'ai ouvert mon coeur à Jésus, je le connaissais un peu. J'avais entendu parler de lui à la maison, à l'école et à l'église. Je savais qu'il m'aimait, qu'il était mort pour moi et qu'il m'invitait à vivre en relation profonde avec mon Créateur. Je savais que Dieu voulait être mon Père et qu'en recevant Jésus, je deviendrais son enfant.

Mais comme cette connaissance s'approfondit au fil des ans!

Chaque jour, j'ai l'occasion de connaître Dieu un peu plus.
Chaque jour, j'ai l'occasion de le laisser parler à mon coeur par sa Parole et son Esprit.
Chaque jour, je peux fixer mon attention sur l'une ou l'autre de ses perfections.

Aujourd'hui, je réfléchis à son pouvoir absolu. Mon Dieu peut tout faire! Il est le souverain de la terre, qui triomphe des nations. Personne ne peut mettre à nul ses plans et ses projets. Tout ce qu'il a promis de faire, il le fera.

Quelle paix, quelle assurance viennent s'installer dans mon coeur lorsque je remets ma vie dans les mains de celui qui peut tout, mais vraiment tout!

En ce jour 27 de ce parcours, je me réjouis du privilège indescriptible que Dieu me donne : il m'invite à demeurer dans sa présence et le connaître.

Vivre dans la présence de Dieu, c'est partir à la découverte de l'Être le plus merveilleux possible en sachant que j'en aurai toujours plus à découvrir!

lundi 12 novembre 2012

Mon soutien


Heureux celui qui se soucie du pauvre!
Le jour du malheur, l’Éternel le délivre,
l’Éternel le garde et lui conserve la vie.
Il est heureux sur la terre,
et tu ne le livres pas au pouvoir de ses ennemis.
L’Éternel le soutient sur son lit de souffrance,
il le soulage dans toutes ses maladies.
Psaume 41.2-4


Il y a toutes sortes de souffrances physiques et morales dans ce monde. 

Dans ce psaume, David parle de pauvreté, de maladie, de douleur, de rejet, de médisances, de moqueries, de dédain, de trahison et de haine...

Dieu a appelé David son ami... 

Les amis de Dieu peuvent passer par la souffrance... Même Christ a passé par la souffrance...

Quelle est la différence alors entre l'expérience de souffrance du chrétien et celle du non-chrétien? 

Dieu nous accompagne et nous soutient dans notre souffrance -- il nous soulage, nous délivre, nous garde, nous relève, et il nous promet que cette souffrance n'est qu'une affliction temporaire et légère, un point infime sur une ligne infinie...

Ce monde et toute sa souffrance passera... Une éternité parfaite nous attend : 

Tu m’as soutenu à cause de mon intégrité,
et tu m’établis pour toujours dans ta présence.
Béni soit l’Eternel, le Dieu d’Israël, d’éternité en éternité. Amen! Amen!
Psaume 41.13-14


En ce jour 26 de ce parcours, je me rappelle que vivre dans la présence de Dieu, c'est me tourner vers lui dans la souffrance et trouver en lui mon soutien, pour ensuite aller vers ceux qui souffrent et me soucier d'eux en les consolant de la consolation que j'ai reçue de Christ (2 Corinthiens 1.3-7).

dimanche 11 novembre 2012

Délivre-nous du mal

Ce matin, je lisais le Psaume 94, dans lequel le psalmiste se réjouit qu'un jour, Dieu jugera la terre.

Un jour, Dieu balayera toute trace de mal de cette planète.
Il n'y aura plus de souffrance, d'injustice, de violence, de maladie, de mort, de larmes...

Avez-vous essayé d'imaginer une éternité sans péché? 

Avez-vous essayé d'imaginer une éternité vécue dans l'amour le plus parfait, le plus saint, le plus pur? Pouvez-vous vous imaginer un univers dans lequel il n'y a plus la moindre trace de mal?

C'est ce que je fais ce matin...

Jésus, l'Agneau de Dieu, est venu enlever le péché du monde (Jean 1).
Il est venu nous délivrer du mal (Matthieu 6).
Il est venu instaurer le Royaume de Dieu sur cette terre...
Royaume où la volonté de Dieu est parfaitement accomplie, tout comme elle l'est au Ciel!

C'est ce que nous découvrons en lisant l'Apocalypse... Dieu agit pour mettre fin au mal... à tout jamais.

C'est pour cela que j'ai besoin de Jésus... Il est venu non seulement payer la punition de mon péché sur la croix, mais aussi me purifier par son Esprit, pour me rendre tout à fait semblable à lui dans l'éternité. Je lui donne mon péché; il me donne sa perfection (2 Corinthiens 5).

Sans lui, quel espoir aurais-je d'échapper au jugement? 

Plus je vieillis, plus je comprends pourquoi Dieu dois juger la terre et la débarrasser de toute trace de mal...

Sa justice, sa sainteté, sa miséricorde et son amour l'exigent...

Car nous savons tous qu'un Dieu qui est bon ne peut pas laisser subsister le mal à toujours.

En ce jour 25 de ce parcours, je me réjouis du fait que Dieu va bannir tout mal de cet univers et me délivrer de tout mal en moi, par sa grâce.

Vivre dans la présence de Dieu, c'est vivre dans l'attente finale de la délivrance du mal.

samedi 10 novembre 2012

Jusqu'à la fin


Oui, tu es pour moi un rocher, et une forteresse:
à cause de ce que tu es, toi, tu me guideras et tu me conduiras.
Du piège que l'on m'a tendu tu me feras sortir,
puisque tu es ma forteresse.
Je remets mon esprit entre tes mains,
tu m'as libéré, Éternel, toi, le Dieu véritable.

Mais moi, ô Éternel, je me confie en toi.
Je dis: «C'est toi qui es mon Dieu!»
Mes destinées sont dans ta main.
Psaume 31.4-6, 15-16

Je remets mon esprit entre tes mains... Les dernières paroles de Jésus sur la croix (Luc 23.46)... 

Ces quelques paroles m'ont sauté aux yeux ce matin, alors que je lisais ce psaume. Est-ce possible que tout au long de son supplice, Jésus méditait et revoyait les Psaumes? A-t-il prié jusqu'à la fin?

Ce matin, ce psaume me rappelle la confiance absolue et constante de Jésus envers son Père. Même dans les moments les plus sombres de sa vie, alors qu'il avait été trahi, renié, abandonné, condamné, flagellé, crucifié, moqué, injurié... Jésus s'est confié à son Père.

Il est sur le point de mourir et il cite un psaume de victoire... Dieu est un rocher, une forteresse, un guide, un délivreur... 

En citant ces paroles, Jésus proclame que Dieu le libèrera assurément de la mort et de l'oppresseur. Dieu le fera sortir du piège que ses ennemis lui ont tendu... 

Et quelle délivrance! Une résurrection d'entre les morts!

Jésus, le Fils parfait, me montre la voie à suivre... Me confier en Dieu, quelles que soient les circonstances, en sachant que mes destinées sont dans sa main... Me reposer en lui, jusqu'à la fin.

Car la victoire qu'il me promet est une victoire assurée... rien de moins qu'une résurrection d'entre les morts!

En ce jour 24 de ce parcours, je découvre que vivre dans la présence de Dieu, c'est suivre Jésus comme modèle de la foi... jusqu'à la fin.

vendredi 9 novembre 2012

Rythmes


À toi le jour, à toi la nuit!
C'est toi qui as créé la lune et le soleil.
C'est toi qui as fixé les bornes de la terre,
tu as fait l'été et l'hiver!

Psaume 74.16,17

Je me suis levée tard ce matin... la douleur à mon épaule m'a réveillée pendant la nuit, et j'ai eu de la difficulté à me rendormir. Mon rythme de sommeil a été perturbé, et ce matin, je me sens fatiguée.

Tout ce que Dieu a créé a un rythme... le jour, la nuit, la lune, le soleil, la terre, les saisons, les plantes, les animaux... moi.

En ce jour 23 de ce parcours, je réfléchis à l'importance de vivre au diapason de Dieu, en respectant les limites qu'il m'impose et en suivant les rythmes qu'il établit.

Ce n'est pas toujours facile! Ce matin, je suis fatiguée et je me demande comment modifier mes plans pour la journée...

Vivre dans la présence de Dieu, c'est lui demander de m'indiquer clairement le rythme à adopter pour la journée : quand travailler, quand me reposer, quand prier, quand agir...

Nous avons tous un rythme unique qui nous est propice, et Dieu veut que nous le suivions... car il est le conducteur d'une symphonie, ou chacun a sa part unique à jouer...

jeudi 8 novembre 2012

Et puis j'attends...


Ô Éternel, écoute mes paroles
et entends mes soupirs!
Ô toi, mon Roi, mon Dieu, 
sois attentif à mon appel,
car c'est toi que je prie.
Éternel, depuis l'aube, ma voix se fait entendre,
car, dès le point du jour, je me présente à toi, 
et puis j'attends...
Psaume 5.2-4

J'aime lire les psaumes, car ils m'invitent à être honnête, en me donnant de si beaux exemples de prières authentiques!

Je soupire... et j'attends...

David ne cache pas le fait qu'un enfant de Dieu peut souffrir, soupirer, et attendre... parfois pendant longtemps.

La prière regorge de mystère...

Parfois, je vois Dieu accomplir de vrais miracles... une guérison ou une provision spectaculaire et presque instantanée!

Mais parfois, je soupire, je prie, j'implore... et j'attends...

Dans les évangiles, nous lisons l'histoire du paralysé ou de l'aveugle et nous nous disons : « Dieu guérit! » Mais nous ne réfléchissons pas au fait que ces personnes ont attendu des années, et des années, et des années encore avant d'être guéries... Jésus a répondu à leurs soupirs et à leurs cris... mais l'attente a été longue...

Dieu promet de répondre à toute requête qui est selon sa volonté (1 Jean 5. 14-15). Mais il ne promet pas de le faire tout de suite. Il le fait... en son temps.

En ce jour 22 de ce parcours, je me rappelle que vivre dans la présence de Dieu, c'est lui confier continuellement tous mes besoins, ainsi que ceux des autres, sachant qu'il m'entend toujours... 

Et puis, j'attends...

mercredi 7 novembre 2012

Le défenseur


Il est le père des orphelins et le défenseur des veuves.
Oui, tel est Dieu dans sa sainte habitation. 
Psaume 68.6

Jésus était orphelin, au sens humain du terme. Sa mère était veuve.

Cette pensée m'est venue ce matin, en lisant ce psaume. Je n'y avais jamais pensé... Jésus était orphelin. Il sait ce que c'est que de perdre un père et de voir sa mère devenir veuve.

Jésus était orphelin, mais Dieu était son Père.
Marie était veuve, mais Dieu était son défenseur.

De la croix, Jésus s'occupe de cette veuve bien-aimée, sa mère, en la confiant aux soins d'un disciple (Jean 19.26-27). Nous lisons que cet ami a accueilli Marie dans sa maison dès ce jour-là. C'était tout un engagement!

Dieu prend soin des orphelins et des veuves en demandant à ses enfants d'en prendre soin. 

Je ne sais pas comment prendre soin de l'orphelin et de la veuve...

Comment aller au-delà des paniers de Noël?

Comment faire pour que nos assemblées et communautés chrétiennes s'assurent du bien-être physique, psychique et spirituel de chaque membre?

Auriez-vous des idées?


En ce jour 21 de ce parcours, je découvre toute l'importance que Dieu accorde à l'amour fraternel pratique et à quel point j'ai à grandir dans ce domaine.

Vivre dans la présence de Dieu, c'est soutenir ceux qui se trouvent sans soutien.

mardi 6 novembre 2012

Moments sombres


Si je devais traverser la vallée où règnent les ténèbres de la mort,
je ne craindrais aucun mal, car tu es auprès de moi:
ta houlette me conduit et ton bâton me protège. 
Psaume 23.4

Ce matin, je me suis levée le coeur gros : je pensais à ma parenté à Montréal, et surtout à l'un de mes cousins, qui a perdu sa femme au cancer vendredi dernier, et je priais que Jésus vienne les consoler dans leur tristesse. 

Nous avons tous à passer par des moments sombres... des temps de souffrance, de perte et de deuil...

Le décès d'un être cher, la maladie, la rupture, la perte d'emploi...  la vallée où règnent les ténèbres...

Pourquoi ne pouvons-nous pas simplement passer notre vie dans de verts pâturages, auprès des eaux paisibles?Pourquoi devons-nous passer par ces moments sombres qui nous laissent perplexes et remplis de peur?

Ce matin, ce verset 4 du psaume 23 m'offre beaucoup de matière à réflexion...

Jésus est mon Berger, il me conduit... tout autant dans les moments pénibles que dans les moments de paix.

Jésus est mon Berger, il me protège... si je passe par des moments sombres, c'est qu'il le permet.

Jésus est mon compagnon de route... Il est là pour me consoler, me protéger me guider et m'accompagner tout au long du chemin.

Je ne constate pas mon besoin du berger lorsque je me trouve près des eaux paisibles, dans des pâturages verts... mais lorsque je passe par des moments sombres... c'est alors que je deviens consciente de mon besoin constant de lui.

C'est lorsque la peur me remplit que sa présence me redonne la paix.

Ce matin, le jour 20 de ce parcours, je me rappelle que vivre dans la présence de Dieu, c'est vivre sous la protection et la direction d'un Berger qui m'accompagne dans les moments sombres de la vie.

lundi 5 novembre 2012

Rien ou tout


Je suis le cep de la vigne, vous en êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, portera du fruit en abondance, car sans moi, vous ne pouvez rien faire.
Jean 15.5

Je vous ai donné mission d'aller, de porter du fruit, du fruit qui soit durable. Alors le Père vous accordera tout ce que vous lui demanderez en mon nom.
Jean 15.16

Jésus est la Vie... C'est de lui que nous puisons notre vie... 

Nous portons le fruit...  Mais c'est Jésus qui le produit, par son Esprit.

Jésus nous dit que sans lui, nous ne pouvons RIEN faire, mais que notre Père nous accordera TOUT ce que nous lui demanderons en son nom, si nous demeurons en Christ, en son amour et en sa Parole, en obéissant à ses directives par la foi.

TOUT ou RIEN.

C'est mon choix quotidien.

Aujourd'hui, vais-je puiser ma vie en Jésus, en demeurant dans son amour, en demeurant dans sa Parole, en demeurant dans l'obéissance, en demeurant dans la prière? Vais-je me soumettre à son règne pour marcher avec lui par la foi? Si oui, alors, TOUT est possible.

Aujourd'hui, vais-je reprendre la direction de ma vie, en ignorant sa Parole, en désobéissant à sa volonté, en refusant d'aimer, en cessant de lui parler? Alors, je ne ferai RIEN qui demeure. 

En ce jour 19 de ce parcours, je me rappelle que vivre dans la présence de Dieu, c'est puiser ma vie continuellement en Christ, tout comme la branche puise sa vie continuellement du cep. Sans lui, je ne peux RIEN faire. Mais il peut faire infiniment au-delà de TOUT ce que je peux penser ou même imaginer par sa puissance en moi (Éphésiens 3.16-21).

Moi, qui vis ma petite vie, ou Christ, qui vit en moi... Le choix me semble clair... en ce moment.

dimanche 4 novembre 2012

Jugement et pardon

C'est une histoire intrigante... et difficile à comprendre.

Jésus fait son entrée triomphale à Jérusalem. La foule l'acclame Fils de David et Messie!

Et voilà, qu'en Marc 11,  nous lisons : « Jésus se rendit au Temple et y observa attentivement tout ce qui s'y passait. Ensuite, comme il se faisait déjà tard, il quitta la ville avec les Douze pour se rendre à Béthanie. »

Le lendemain, en route vers Jérusalem, il maudit un figuier en feuilles, et se rend ensuite au temple, pour le balayer et le nettoyer.



Puis, s'adressant à tous, il les enseigna en disant: « N'est-il pas écrit: "On appellera ma maison une maison de prière pour tous les peuples"? Mais vous, vous en avez fait "un repaire de brigands". »
Le jour d'après, Jésus et ses disciples passent de nouveau par le figuier, qui est fané, mort.

C'est alors que Jésus offre cet enseignement sur la prière :
Ayez foi en Dieu. Vraiment, je vous l'assure, si quelqu'un dit à cette colline: «Soulève-toi de là et jette-toi dans la mer», sans douter dans son cœur, mais en croyant que ce qu'il dit va se réaliser, la chose s'accomplira pour lui. C'est pourquoi je vous le déclare: tout ce que vous demandez dans vos prières, croyez que vous l'avez reçu et cela vous sera accordé. Quand vous priez, si vous avez quoi que ce soit contre quelqu'un, pardonnez-lui, pour que votre Père céleste vous pardonne, lui aussi, vos fautes. 
Le ministère de Jésus tire à sa fin. Pendant trois ans, il a plaidé avec son peuple, en l'invitant à le suivre et à croire en lui. En ces derniers jours avant sa mort, Jésus est en train de prophétiser le jugement et la destruction :



Mais il proclame aussi l'importance de pardonner à tous. Comment les deux peuvent-ils aller de pair?

Comment Jésus peut-il juger le peuple et prononcer sa destruction, tout en affirmant que nous devons pardonner à tous?

Nous trouvons la réponse à la croix... Lorsque Jésus prend sur lui la punition de toutes nos offenses, en s'écriant : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font! » (Luc 22.34)

Jésus nous a pardonné. Il a prit sur lui la punition que toutes nos fautes nous méritaient.

Mais un jugement subsiste... pour tous ceux qui rejettent la seule source possible de salut.

C'est en pleurant que Jésus a prononcé le jugement de Jérusalem, et c'est en pleurant qu'il prononce le jugement sur chaque personne qui refuse son pardon...

Le pardon est offert à tous, librement. Mais la réconciliation n'est possible qu'avec ceux qui accueillent ce pardon.

Comment tout cela s'applique-t-il à moi?

Jésus a été honnête avec son peuple. Il leur a dit ce qu'ils faisaient de mal, et les a averti des conséquences de leur refus du Messie. Mais il a aussi pris sur lui le poids de toutes leurs offenses, exprimant ainsi son amour et sa grâce.

Pour que les autres sachent que je leur ai pardonné, je dois leur parler de l'offense dans le but de leur offrir la réconciliation. Je dois le faire en personne, honnêtement, pleinement, comme Jésus l'a fait.

En ce jour 18 de ce parcours, je réfléchis à cette question : « Ai-je réellement pardonné à tous ceux qui m'ont offensé en allant vers eux pour leur en parler et me réconcilier avec eux, ou ai-je plutôt choisi d'éviter le conflit en évitant les personnes qui m'ont blessé? »

Vivre dans la présence de Dieu, c'est rechercher la vraie réconciliation...

samedi 3 novembre 2012

Se découvrir


Sonde-moi, Éternel, éprouve-moi
et examine mon cœur et mes pensées.


Je veux mener une vie sans reproche.
Délivre-moi et fais-moi grâce!
Psaume 26.2,11

Dieu veut me transformer... Et ce n'est que lorsque son oeuvre est complète et parfaite qu'il cessera de le faire.

Dieu veut me transformer... pour remplir mon coeur et mes pensées d'amour, de joie, de paix, de patience, de bonté, de bienveillance, de douceur et de fidélité. Il veut me donner la capacité de me maîtriser. Il veut me rendre conforme à Jésus (1 Thessaloniciens 5; Galates 5; Romains 8; 1 Jean 3.1-4). Il veut être le Maître de tout.

Mais est-ce ce que je veux?

Chaque fois que je demande à l'Éternel d'examiner mon coeur et mes pensées, je découvre quelque chose qu'il veut transformer en moi. Et parfois, il m'est difficile de lâcher prise.

Ce matin, c'est le sucre. Eh, oui! J'ai mangé des bonbons cette semaine, et mon corps en a souffert. Je sais que Dieu veut être le Seigneur de mon alimentation, mais parfois, je néglige de manger pour lui. Je veux du sucre, du chocolat, des chips... même si je sais que mon corps n'a nullement besoin de ces aliments pour se tenir en forme et que mon estomac souffre si j'en prends...

Ah, Jésus!

Je veux vivre une vie sans reproche! Délivre-moi et fais-moi grâce!

En ce jour 17 de ce parcours, je découvre que Dieu veut tout transformer... même ce que je mange! Parfois, notre Papa céleste nous dit de manger nos légumes :)

vendredi 2 novembre 2012

Le Roi


That's My King! from Albert Martin on Vimeo.


Car l'Éternel, lui, le Très-Haut, est redoutable,
c'est le grand Roi du monde entier. 
Psaume 47.3

Dieu nous invite à l'adorer, à l'acclamer, à le chanter!
Pourquoi? Parce que cela nous fait du bien... La seule pensée de Dieu peut tout transformer. 

Le clip ci-dessus nous invite à découvrir ce que trois petites minutes passées à adorer Jésus peuvent faire pour nous... 

La Bible me dit que mon Roi est le Roi des Juifs,
Il est le Roi d'Israël, 
Il est le Roi de Justice, 
Il est le Roi des siècles, 
Il est le Roi du Ciel,
Il est le Roi de gloire,
Il est le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs.
Voilà mon Roi!

Je me demande si vous le connaissez?

Mon Roi est un roi souverain.
Son amour est immesurable et sans limites.
Il est éternellement puissant,
Tout à fait sincère
Perpétuellement fidèle,
Gracieux à tout jamais,
Impérieusement puissant,
Sans partialité dans sa miséricorde.

Le connaissez-vous?

Il est le plus grand phénomène à se dresser à l'horizon,
Il est le Fils de Dieu,
Il est le Sauveur des pécheurs,
Il est au coeur même de la civilisation,
Il est sans parallèle, sans précédent,
Il est le plus bel idéal de la littérature,
Il est le personnage le plus important de la philosophie,
Il est la doctrine fondamentale de toute vraie théologie,
Il est le seul qui soit qualifié à être un sauveur tout-suffisant,

Je me demande si vous le connaissez aujourd'hui.

Aux faibles, il donne la force,
Il se rend disponible aux tentés et aux affligés,
Il compatit et il sauve,
Il  fortifie et il soutient,
Il garde et il guide,
Il guérit les malades,
Il purifie les lépreux,
Il pardonne les pécheurs,
Il efface les dettes,
Il délivre les captifs,
Il défend les faibles,
Il bénit les enfants,
Il sert les infortunés,
Il veille sur les vieillards,
Il récompense les diligents,
et il embellit les débonnaires.

Je me demande si vous le connaissez...

Il est la clé de la connaissance,
La source de la sagesse,
Il est la porte de la délivrance,
Il est la voie de la paix,
Il est le chemin de la justice,
La route de la sainteté,
L'entrée à la gloire!

Le connaissez-vous?

Sa vie est sans égal,
Sa bonté est sans limites,
Sa miséricorde est éternelle,
Son amour est constant,
Sa parole nous comble,
Sa grâce nous suffit,
Son règne est juste,
Son joug est doux et son fardeau, léger.

Si seulement je pouvais vous le décrire!

Mais il est indescriptible,
Il est incompréhensible,
Il est invincible,
Il est irrésistible,
Il est impossible à oublier,
Impossible à ignorer,
On ne peut vivre plus longtemps que lui,
Et il est impossible de vivre sans lui.

Les pharisiens ne pouvaient le tolérer,
Mais ils ont découvert qu'ils ne pouvaient pas l'arrêter,
Pilate n'a pu trouver aucune faute en lui,
Hérode n'a pas pu le tuer,
La mort n'a pas pu le détenir,
Et le tombeau n'a pas pu le retenir.

Voilà mon Roi! Voilà mon Roi! 

En ce jour 16 de ce parcours, je découvre toute la joie qu'il y a à fixer mes yeux sur Jésus, l'auteur et le finisseur de ma foi (Hébreux 12.2).