En choisissant de s'assoir sur un âne, le petit d'une ânesse, Jésus déclarait publiquement et clairement qu'il était le Messie tant attendu, selon cette prophétie annoncée des centaines d'années avant sa venue (Zacharie 9.9-11) :
Tressaille d'allégresse,
ô communauté de Sion!
Pousse des cris de joie,
ô communauté de Jérusalem!
Car ton roi vient vers toi,
il est juste et victorieux,
humilié,
monté sur un âne,
sur un ânon, le petit d'une ânesse.
Je ferai disparaître du pays d'Ephraïm tous les chariots de guerre
et, de Jérusalem, les chevaux de combat;
l'arc qui sert pour la guerre sera brisé.
Ce roi établira la paix parmi les peuples,
sa domination s'étendra
d'une mer jusqu'à l'autre,
et depuis le grand fleuve
jusqu'aux confins du monde.
Le peuple réagit à sa déclaration en l'acclamant à haute voix.
Les dirigeants réagissent à sa revendication en lui commandant de faire taire la foule.
Cinq jours plus tard, Jésus meurt sur une croix.
Les acclamations se sont transformées en clameurs.
Le rejet des dirigeants est complet.
Comment celui qui avait ressuscité Lazare d'entre les morts pouvait-il se laisser clouer sur une croix?
Jésus avait-il menti?
S'était-il trompé? Souffrait-il d'illusions de grandeur?
Ou était-il bel et bien le Messie, le Prince de Paix, le Roi des rois qui allait régner sur la terre entière?
Si oui, pourquoi le Messie a-t-il accepté d'aller à la croix?
Comment pouvait-il espérer devenir Seigneur des seigneurs en mourant?
C'est là le mystère de la Passion, qui ne se révèle qu'à la résurrection...
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